L’héritage des activités de l’Alliance israélite universelle dans les relations entre accueillants.es et accueillis.es à Montréal et en France des années 1950 aux années 1980 : le cas des migrations d’origine marocaine
DOI :
https://doi.org/10.25071/1916-0925.40294Résumé
Dans les années 1950 et 1960, les communautés juives du Maroc quittent massivement le Royaume. Si une forte majorité migre en Israël, des dizaines de milliers choisissent la France et le Canada comme lieu d’établissement. Ces derniers ont souvent en commun d’avoir fréquenté les écoles de l’Alliance israélite universelle, institution très active par ses écoles au Maroc et ses activités scientifiques en France. Par cette fréquentation scolaire, ces individus ont appris le français et eu des contacts étroits avec la culture française, ce qui a eu une certaine influence dans leur choix de processus migratoire. Dans cet article, l’objectif est de voir les différentes manières par lesquelles les activités de l’AIU ont eu un impact sur les processus d’installation des Marocains tantôt à Montréal, tantôt à Paris. Comme nous le verrons, ceux et celles qui ont choisi Montréal souhaitent généralement mettre en place des activités à l’image de celles de l’AIU et qui permettent le maintien du français. En contrepartie, une réalité bien différente attend ceux et celles qui arrivent à Paris et qui sont alors confrontés à une image d’eux-mêmes diffusée par l’Alliance. Dans cet article, l’autrice aborde l’établissement — à travers le prisme de l’altérité et de l’orientalisme — de/des deux phénomènes qui marquent les relations avec les communautés juives déjà présentes dans ces sociétés.
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